Faune et Flore

Voici une vue prise de la colline qui surplombe Natitingou (d'où je vous écris, en train de me faire dévorer par des moustiques).


C'est beau hein?

Pour la suite, je précise que la page est en construction : j'attends de croiser un ours ou un lion dans un tournant. Aussi, j'ai déjà vu des biches, des porc-à-pic-peu-épiques et des porcs-sans-pics mais c'était dans mon assiette.
Les profils de pintades, les sourires de poulets et les cabri mimis qui font bëëë et les cochons boueux, cela manque d'exotisme mais c'est ce qu'on croise de plus ici.
D'ailleurs, j'ai failli écraser deux poulets, trois cochons et une pintade en moto.... rassurez-vous, c'était en plusieurs fois.

Trêves de plaisanteries, passons à la flore. Commençons par le racloir, très communs dans les champs béninois puisque c'est l'unique outil des paysans :


Il permet de cultiver le manioc et le soja. Pour les botanistes émerites, pardonnez-moi ces banalités, mais je ne connaissais pas ces plantes avant de venir. A ceux là toujours, qu'ils m'éclairent sur les différences entre le manioc, le tapioca, et l'igname.



En plus des manguiers, on trouve de nombreux anarcadiers, qui portent les noix de cajoux. On peut aussi manger le fruit qui se trouve au dessus mais il parait que si on boit du lait dans les minutes qui suivent...c'est la mort. En fait j'ai pas osé goûter ce fruit...



Nos amis les bêtes se laissent difficilement photographier, exceptés les chauve-souris agonisantes tenues dans les mains fermes du gardien qui réfléchi à quelle sauce il va la préparer le soir...Ne lui en voulez pas, ces dernières sont "descendues" toutes seules de leur arbre.



Il faut dire que ces créatures nocturnes n'ont que peu de soin de leurs habitat. A l'image de l'homme ou du virus, elles s'agglutinent sur un arbre (métaphore de notre planète, chers écolos) par milliers, jusqu'à ce que les branches ne se brisent et qu'elles se retrouvent à terre (les potes de Malthus applaudiront). Les chauve-souris sont donc assomées. Ces chutes ont ainsi permis au gardien de faire un repas pantagruélique, et à moi-même de vous faire parvenir ces clichés.
L'arbre depuis, ressemblent à un moignon (notre planète de demain?), sur lequel s'agglutinent quelques survivantes.
Je nourris ce commentaire de mes entretiens avec Dave Diqouitte (dont j'ai modifié l'orthographe du nom pour des raisons d'anonymat), grand amis hydrogéologue et délégué principal de la déléguation Greenpeace Meurthe-et-Moselle.

Finissons sur une note optimiste, avec ce bébé-lézard trop chou sur un gneiss dahoméyen fortement métamorphisé, schistosité S1 et S2 svp. Presque une migmatite, non?


1 comment:

Unknown said...

Elle est horrible la chauve-souris, on dirait qu'elle a un corps de chien ! Du coup je ne sais pas si ça doit s'appeler chien-souris ou chauve-chien, en tout cas c'est pas terrible. Comment elles font pour être grosses comme ça ?