Ouidah

Ouidah est à une quarantaine de km à l'ouest de Cotonou. Cette ville fût en son temps la capitale économique du royaume d'Abbomey et pour cause, c'était une étape du commerce triangulaire. Plusieurs dizaines de millers d'homme et de femmes y ont été embarqués, victimes des razzias dans les campagnes. Ci-dessous, le fort portugais :





L'Unicef a récemment financé des projets de mise en valeur de ce triste patrimoine avec notamment la construction d'un mémorial : "la porte de non-retour".



La ville est devenu un des haut lieu touristique du pays, qui dans l'ensemble n'est pas trop touristique. Malgré le nombre réduit de toursites qui y viennent, on y est harcelé par les rabateurs, on y réclame de l'argent pour chaque photo. La population n'est pas trop accueuillante...il en faut de peu pour troubler un lieu!

De nombreux esclaves brésiliens affranchis on repris la route dans le sens inverse, au XIXeme. Ils ne savaient plus de quel village ils étaient issus et sont donc restés sur la côte, à Ouidah. Ils sont revenus avec des habitudes architecturales et alimentaires qui marquent encore la ville aujourd'hui. Ci-dessous, la cathédrale (je suis même allé à la messe!).



Ouidah et Cotonou sont séparées par la "route des pêches", qui longe la plage. C'est très joli le matin, et je commencais à maîtriser la technique de conduite sur piste sableuse au moment où je me suis joliment viandé dans un gros trou rempli de sable. Ci-dessous, avant la vautre!



Après la plage, le cordon littoral sableux est suivi par une zone de lagunes riche en poissons et en pêcheurs...c'est très joli:




1 comment:

Unknown said...

Ils ont ramenés des maracujas j'espère ? (sous-entendus les Brésiliens bien sûr )